lundi 25 février 2013

Le Masque du Mal - Patricia Lizarte





Les éditions Rivière Blanche nous offrent ici le premier roman de Patricia Lizarte. Je n’ai malheureusement trouvé aucune information supplémentaire sur l’auteur. Mais après ce roman, j’espère et je ne doute pas qu’on entendra parler d’elle.

16 octobre 2071… dans un mois, j’ai cent ans. 
J’écris avec mes yeux...
Comment est-ce possible ? Prouesse technique ou talent personnel, je ne sais plus, mes pensées se mélangent, mais au fond, je m’en moque, c’EST… et c’est le plus important ! 
Clouée sur son lit de torture, Hélène se bat contre la vie, contre elle-même et doit affronter le Mal qui l’obsède, qui la poursuit. Le combat va être sans pitié. Heureusement elle va obtenir l’aide d’une voix intérieure. Mais la vie est sans merci et le Mal rôde toujours prêt à s’engouffrer dans la première brèche que lui ouvrira Hélène.
Dans Le Masque du Mal, son premier roman, Patricia Lizarte nous offre une plongée dans l’esprit humain. Entre folie et espoir, la lutte est engagée contre le Mal.


Il m’est difficile de chroniquer ce livre, mais n'écrire qu'une ligne pour vous dire que c’est un très bon premier roman, c’est un peu court …
Ce livre m’a profondément mis mal à l’aise, mais c’est une approche très personnelle. Je me suis sentie très proche des affres du personnage, qui comble de l’ironie, porte le même prénom que moi. J’ai eu cette impression tenace qu’on m’avait sondée à mon insu et qu’une part de moi avait été publiée.
Le roman raconte sous forme de monologue la vie et le combat d’Hélène contre le mal intérieur qui la gangrène. Suite à un amour déçu, elle tente de se suicider et c’est à partir de là que l’on suit le personnage, son combat contre la vie, son combat pour la vie. Tiraillée par ses voies intérieures qui la poussent sur des routes différentes, on suit sa lutte perpétuelle contre cette torture mentale.
Le livre est brillamment écrit et les descriptions sont parfaitement imagées : on plonge très facilement dans ces verbiages qui sont l’âme du roman, ils ne dérangent en rien et nous font parfaitement partager les exaltations du personnage.
Un roman très singulier qui a su pleinement me satisfaire, bien qu’il m’ait aussi personnellement dérangée.


   



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Chronique précédemment paru chez Mythologica 


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