samedi 16 mars 2013

Le Chemin d'Ombres - Patrick Eris





Le Chemin d'Ombres avait connu une première édition en 1989 chez Fleuve Noir dans la collection Anticipation et était à l'époque paru sous le pseudonyme Samuel Dharma. Aujourd’hui, les éditions Lokomodo nous proposent une réédition actualisée et augmentée de ce roman, cette fois sous le pseudonyme de Patrick Eris, qui n’est autre que Thomas Bauduret.

Ce devait être une expérience toute simple dans la campagne anglaise. Une tentative de lier entre eux les rêves de trois cobayes, trois rebuts de la psychiatrie moderne. Brian, Sandy, Kenneth. De ceux que certains disent fous, mais aussi d’excellents rêveurs. Mais l’expérience a mal tourné. Des gens sont morts. Et le docteur Marion Darras affronte le plus gros défi de sa carrière de psychiatre : que peut-il bien se passer par-delà le mur du sommeil ?
Un thriller fantastique qui plonge au plus profond de la psyché humaine, des rêves et… des cauchemars !

On commence le roman en faisant connaissance avec une psy, Marion Darras qui est appelée par ses pairs pour assister à une expérience nouvelle. Le récit se passe essentiellement du point de vue de Marion mais par moment, on glisse dans la vie de chacun des cobayes, on revit une tranche de leur vie. Ces passages sont très réussis, j’ai même dû stopper ma lecture pour évacuer un peu. En revanche, je ne dis pas que chacun va s’émouvoir, c’est que moi, ça m’a touchée là où ça fait mal.
J’ai donc beaucoup aimé l’approche psychologique des personnages dans la première partie du roman, mais j’ai moins accroché à la partie purement fantastique du récit. Celle où les personnages rêvent ensemble m'a rappelé le film Sucker Punch, ce qui est pour moi un compliment. Finalement, les phases de rêves sont construites un peu de la même manière, les rêveurs se projettent comme s’ils étaient des guerriers afin de combattre leur peur.
Le Chemin d’Ombres est un court roman qui se lit très facilement et relativement rapidement. A mon niveau, je n’avais pas vraiment besoin de m’enfoncer dans les névroses de certains personnages, je n’ai certainement pas lu ce roman au bon moment. C’est du bon fantastique mais qui reste un peu court, j’aurais aimé plus de développement dans la seconde partie où les trois cobayes rêvent ensemble, afin justement de mieux ressentir et comprendre l’état dans lequel ils se trouvaient.


                   



Chronique précédemment paru chez Mythologica 


2 commentaires:

  1. J'avais été moyennement convaincue par L'autobus de minuit du même auteur.

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  2. Je pense pas que je renouvellerai l'expérience, ça ne m'a pas donné envie d'en découvrir plus sur l'auteur. Mais je ne reste pas fermé...

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