jeudi 20 mars 2014

33e Itération d'Yvan Bidiville



Lausanne, 2035. Dans une Suisse fasciste et islamophobe, les prothèses cérébrales sont omniprésentes. Elles apportent le savoir et symbolisent la réussite.
Léo Siegfried est un inspecteur en bout de course : son implant est dépassé depuis des années et seules les drogues lui permettent de suivre le rythme imposé par les jeunes recrues. Mais il connaît l'identité d'un tueur en série insaisissable, l'usurpateur, l'assassin des inventeurs de la prothèse IMProve, et il n'a plus qu'à le démasquer pour obtenir la mise à jour hardware dont il a désespérément besoin. Mais son esprit sera-t-il assez fort pour traverser la 33e ITERATION? 


Comme vous l'avez compris Léo Siefried, flic toxico est une sur enquête primordiale, il sait que s'il met la main sur l'usurpateur, il pourra enfin se sortir de ces addictions et donner une autre tournure à sa misérable vie. Son Binome, Camila Berney le soutient et fait preuve d'une indulgence et d'une grande compréhension vis à vis de Léo, elle a parfaitement conscience des problèmes que rencontre son collègue. Mais, ils se feront malheureusement retirer l’enquête. Cette enquête qui concerne les meurtres des pères créateurs des implants IMProve, où Léo est persuadé de tenir une piste sérieuse, à cette investigation se rajoute deux enquêteurs privés diligenté par Grown Assurances qui eux disposent d'autres méthodes ...

J'ai lu 33è itération dans le cadre du Prix Une Autre Terre. La question que je me suis posée après cette lecture est : est-ce que je l'aurais lu s'il ne faisait pas partie de la sélection ? Et la réponse est claire et directe : NON. Non parce qu'il appartient plus au cyberpunk pas dans l'excès non plus ça reste très accessible, disons que pour moi le cyberpunk c'est souvent indigeste, mais heureusement ici ça reste light. Je ne peux que me le reprocher donc. 

Après il faut reconnaître que le livre se lit bien, très bien même. Mais voilà je n'ai pas franchement adhéré au cliché du flic aux prises avec l'alcool et la drogue, oui parce que Léo Siegfried est doté d'un implant expérimental et de première génération dit les prématurés, et qui vraisemblablement cause certains soucis aux détenteurs, et qui n'ont d'autre choix  que de se droguer afin augmenter les performances de leur implants mais ce n'est évidemment pas sans conséquence. 

Alors sans vouloir faire du plagia de chronique, je rejoins parfaitement l'avis de Gromovar. Les clichés du flic à bout, soutenu pas sa collègue envers et contre tous, à la limite ça passe, ça me pose presque pas de problème, malgré tout Léo reste intéressant, et sa collègue tient tout de même un rôle dans l'intrigue. Mais le background qui somme toute est très intéressant et qui aurait pu vraiment enrichir le roman, lui donnait une densité, ne sert ici presque que d'ambiance, d'arrière plan et là franchement c'est dommage, oui dommage parce qu'il y avait vraiment matière à exploiter, et l'auteur avait pourtant les cartes en main. Après, le roman dispose tout de même de vrais bonnes idées, comme le mode opératoire des enquêteurs à la solde de la compagnie d'assurance et qui en fait est toute l'essence du bouquin. Bref C'est loin d'être un mauvais premier roman, je surveillerais tout de même les prochaines publications d'Yvan Bidiville, le background m'ayant beaucoup plu, plus que l'enquête en elle même, j'attends l'auteur sur un prochain roman qui saura exploiter cette dystopie Helvétique qui s'annonçait fort intéressante.



                            




1 commentaire:

  1. Moi non plus je ne l'aurais pas lu s'il n'avait pas fait partie de la sélection. Malgré qu'il ne m'ait pas plus plus que ça, je suis contente de l'avoir lu. C'est agréable de découvrir de nouveaux horizons dans tous les cas.

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