mercredi 24 juin 2015

Avaler du sable de Antônio Xerxenesky

Editions : Asphalte 
Collection : Fictions
Traduit du Portugais ( Brésil) par Mélanie Fusaro
Date de parution : 02/2015
Prix papier : 15 €
178 pages


Mavrak est une petite ville du Far-West peuplée de pistoleros et de filles de joie, située au milieu d'un désert de sable brûlant. Ici, la sobriété est déraison. Depuis toujours, deux familles, les Marlowe et les Ramirez, s'opposent en une rivalité assassine. Celle-ci se voit bientôt ranimée par le meurtre lâche d'un des fils Ramirez. D'autant qu'un shérif est envoyé à Mavrak pour faire régner la justice dans cette zone de non-droit.
Les haines ancestrales vont se déchaîner, jusqu'à provoquer la résurrection des morts dans une atmosphère de fin du monde pleine de sable et de sang.
Antônio Xerxenesky est né à Porto Alegre en 1984. Avaler du sable est son premier roman. Il a collaboré à des journaux, magazines et sites lusophones et anglophones tels que Jornal do Brasil, The New York Times, Newsweek. En 2012, il a été désigné par la revue britannique Granta comme l'un des meilleurs jeunes écrivains brésiliens.



J'ai découvert ce livre sur Café Powell. L'argument qui a fait mouche en plus de la chronique enthousiasmée, c'est vraiment le mix Western & Zombies. 
Forcement il ne m'a pas fallu plus de réflexion pour acquérir ce livre, vous connaissez tous maintenant mon petit faible pour les romans zombies, et encore plus sur une thématique aussi surprenante.

Alors qu'en est-il de ce roman ? Ce roman est court et se lit très facilement. L'entrée dans l'intrigue est aisée. Je suis pas une habituée des romans western alors j'ai peu de crédit pour affirmer si celui-ci est bon ou pas à ce niveau. Mais j'ai vraiment apprécier cette ambiance sableuse, très imagée avec des personnages vraiment attachants que l'on visualise également assez bien. Et on imagine tous très bien le crissement du sable dans la bouche, tout le monde s'accorde à affirmer qu'il n'y a rien de plus désagréable. Mavrack cuit sous le soleil, sous des brises chaudes et poisseuse, peu d'étranger de passages, seul les virevoltants traversent cette bourgade.
Suite à l'assassinat de Martín Ramirez, la tension est palpable dans ce trou perdu de l'ouest. Deux familles nourrissent des rancunes assassines qu'elles même en ont oublié la genèse. Un shérif débarque dans cette ambiance hostile, visant à enfin ramener de l'ordre dans cette localité sableuse.
Et puis, bam l'auteur nous surprend par le cheminement de l'intrigue, et surtout nous révèle un livre bien plus profond qu'il n'y parait. Alors oui des zombies apparaissent, mais ils ont leur logique dans l'histoire. 

« Fiston, fiston tu fois comprendre que ton père a plus d'expérience que toi. Tu peux pas sortir et te saouler avec lui
- Qu'est ce que ce garçon a fait de son temps, à l'université ? Je pensais que ça lui servirait à apprendre quelque chose sur la vie. Les penseurs sont là-bas, au nord. Les hommes de vérité sont ici, à l'Ouest.»

J'ai passé un agréable moment avec ce court roman qui dépeint plus qu'un simple roman western ou zombies. Bien plus profond que les premières pages pouvaient présager. L'option zombie est finalement un très bon choix de l'auteur pour asseoir son intrigue. Et vous seriez vous près à tuer votre père ?



ma note : 


4 commentaires:

  1. Repéré direct sur mot clé "western" et "zombies" à sa sortie, ce n'est pas ta chronique qui tue l'envie de le lire ^^

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  2. Si le côté "western" me tente énormément, le côté "zombie" a par contre tendance à me faire fuir. Mais s'ils sont logiques et ont leur place, pourquoi pas...

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    1. alors les zombies ne sont qu'une toute petite part du roman, et n'est franchement qu'une excuse métaphorique et un exutoire. Mais faut le lire pour comprendre :p

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  3. Le mélange a l'air sympa, je note :)

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